Le développement fulgurant des énergies solaire-photovoltaïque et éolienne en ce début de 21ème siècle nous fait aussi expérimenter leurs inconvénients. Le progrès technologique en solutionnera bon nombre, mais intermittence et encombrement demeureront des défauts majeurs de ces deux sources d’énergie tant qu’il y aura des absences de soleil ou de vent, et que 10 milliards de terriens auront besoin de surfaces habitables, cultivables et de forêts.
De quoi sera fait notre avenir énergétique ? Solaire et éolien envahiront ils durablement le paysage électrique du 21ème siècle, ou seulement les applications de « niches » où ils excellent, après une mode éphémère et subventionnée dans la production massive d’électricité à l’échelle d’un pays ?
Après le déclin annoncé des énergies fossiles, si la « fée » électricité continue à s’imposer comme vecteur privilégié d’énergie finale au service de l’humanité, le paysage électrique de demain sera-t-il dominé par le vent et le soleil ou par l’eau et l’uranium ?
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Jean-Luc Salanave