La
Croix du 18
juillet 2018 ne s’est pas trompée en consacrant une page entière à la 1ère
centrale nucléaire russe flottante. La France, un des rares leaders mondiaux de
ces petits réacteurs de quelques dizaines de mégawatts, aurait pu se placer
depuis longtemps sur ce marché d’avenir. Mais peut-être que notre pays préfère
garder jalousement cette technologie pour propulser ses sous-marins et
porte-avion militaires plutôt que de la mettre sur le marché civil à la
disposition des pays en développement qui ne peuvent se payer les énormes
réacteurs de 1000 mégawatts des pays riches. Quoi de mieux que ces petits
réacteurs du futur, flottants ou immergés, respectueux de l’environnement,
solutions au réchauffement climatique car n’émettant pas de CO2, pour produire
à la demande 24 heures sur 24 l’électricité dont ils ont cruellement besoin
pour se développer et combattre l’émigration de réfugiés économiques ?
Surtout que les avantages de ces petits réacteurs sont nombreux. Non seulement
leur sûreté est exceptionnelle grâce à la simplicité de leur refroidissement,
aisé même en cas d’incident grave (ce qui exclut tout risque
« Fukushima »), mais la technologie actuelle permet de ne recharger
ce type de « pile atomique » que tous les dix ans, permettant
d’alimenter pendant des années, les nuits sans soleil comme les jours sans
vent, une ville côtière de plusieurs dizaine de milliers d’habitants du Nigéria
ou d’ailleurs. Heureusement, en France, aux USA, en Chine tout comme en Russie,
de jeunes scientifiques soucieux de développement énergétique écologique et équitable
y songent très sérieusement.
L'article de La Croix est visible ICI.